(Par Emma)
Remords posthume : post = après, hume = mort.
Titre ironique : on ne peut pas avoir de remords une fois que l’on est mort.
Il s’agit d’un sonnet avec rime ABBA ABBA.
Les rimes féminines « embrassent » les rimes masculines.
Forme de domination de la femme ?
1 : En quoi ce poème appartient-il au carpe diem ?
-Sentiments de vie : « remords » (v.14), « peureuse » (v.5), « aventureuse » (v.8).
-Beaucoup d’ironie.
- « Ce que pleurent les morts » (v.13) : des actions de vivants : « dormir », « courir », « battre et vouloir ».
-Eléments du corps sensuels ou liés de l’amour : « poitrine » et « flanc ».
-C’est un sonnet dédié à la femme.
-C’est un carpe diem détourné : trop tard pour profiter de la vie car la mort est déjà là.
2 : La femme est aimée et détestée à la fois.
-Femme aimée : belle, manoir, marbre, alcôve.
-Femme détestée : caveau pluvieux, fosse creuse, noir, ténébreux.
-Courtisane : qui courtise, qui aime les hommes.
-Imparfaite : infidèle.
-Punition : caveau : prison.
-Remords : éternels.
3 : A quoi sert la mort dans ce poème ?
-Faire peur : opprimant, empêchera.
-Souffrance : rongera.
Mort : supplice, prison dans laquelle on rentrera, enferme son infidélité.
Faire peur : persuasion irrationnelle, souffrance physique et morale.
Prosopopée : faire parler un objet, un mort, un absent.
Baudelaire fait passer ses propos à travers la prosopopée du tombeau.
Le tombeau représente la mort.
« Et le ver rongera ta peau comme un remords » : allégorie.
Remords : sentiment de culpabilité.
Rêve infini : rêve d’absolu, d’autre chose.
« Tombeau, confident » : mort : forme d’absolu.
Grandes nuits : mort.
« La somme est banni » : Baudelaire ne conçoit pas la mort comme un repos.
Baudelaire : matérialiste. La mort n’est que destruction de la matière. Seul le remords persistera.
« Lorsque », « lorsque », « toujours », « durant » : connecteurs logiques liés au temps. Opposition mort/vie. Connecteurs dans toutes les strophes sauf la dernière.
Allitérations : vers 5 : pierre, opprimant, poitrine, peureuse.
R : - roulement de tambour, la fin est proche + dureté de la pierre, du marbre.
P : tic-tac du temps.
Problématiques :
Comment ce poème transforme-t-il le carpe diem ?
Comment ce poème réinvente-t-il le carpe diem ?
Quelle est la place du poète dans ce poème ?
Quel portrait de la femme est dressé ?
A quoi sert la mort ?
Merci, d'une grande aide pour apréhender le poème. Le plan le plus pertinent trouvé sur le web jusqu'alors
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