Méthodologie du commentaire

Méthodologie de la structure globale du commentaire   Schéma d'exemple, ici

Méthodologie de l'introduction du commentaire       Voir ici 
 
Méthodologie du paragraphe de commentaire      Voir ici 

Tous les exemples qui suivent sont issus de la LA2 sur La Mort est mon métier, dont le plan général est le suivant : 

I. Une scène de comédie
    A. Une scène de théâtre
    B. Une scène comique
II. Le Directeur, un stratège efficace
  A. Le Directeur, un personnage intelligent
  B. Sa stratégie argumentative 
  C. Rudolf percé à jour  

Méthodologie des phrases d'annonce de parties. 

On met en phrase la titre de sa partie et on annonce les sous-parties  
[annonce du I :] Cet extrait ressemble à une scène de comédie, il a les caractéristiques d'une scène de théâtre et comporte tous les types de comique.

Méthodologie des phrases conclusives de parties. 

On récapitule l'idée développée dans la partie en reprenant éventuellement les idées des sous-parties (= paragraphes).

[phrase conclusive du II :] Le Directeur est donc un fin psychologue, il réussit, grâce à une stratégie combinant raison et sentiments, à montrer la dangerosité d'un Rudolf à première vue inoffensif.

Méthodologie de la transition. 

Elle est composée de la phrase conclusive du I et de la phrase introductive du II.
[transition entre le I et le II :] Cette scène comique repose donc essentiellement sur la personnalité étrange du Directeur. Mais derrière ce jeu de comédien se dessine une personnalité bien plus clairvoyante qu'elle ne paraît au premier abord, capable, par une stratégie argumentative habile, à mettre à jour les côtés obscurs de Rudolf.

Méthodologie de la conclusion. 

- On récapitule tous les axes du commentaires, les grandes parties comme les sous-parties (rapidement).
- On ouvre sur un texte / film auquel cet extrait peut faire penser, en expliquant le point commun (thème identique, personnage similaire, mêmes procédés, même auteur, etc.)
                      Nous avons donc vu que derrière une scène comique en apparence anodine, se profile la personnalité cachée de Rudolf : c'est grâce à la sagacité et au savoir-faire du directeur de la prison que nous appréhendons le caractère pathologique de l'honnêteté du personnage. Lui-même ignore probablement ce qui fait de lui un être dangereux, tellement il paraît vide, sans aucune intériorité. En cela, il est emblématique de la littérature romanesque du XXème siècle, qui opère une déconstruction du personnage. On pense notamment au Meursault de l'Etranger, très proche de Rudolf dans son appréhension presque déshumanisée de la réalité.